3 étapes pour retrouver sa légèreté émotionnelle (et respirer à nouveau)

25 avr. 2025

3 étapes pour retrouver sa légèreté émotionnelle (et respirer à nouveau)

Il y a des périodes de vie où l’on ne manque pas d’air… mais d’espace intérieur. Trop de choses à gérer, trop d’émotions retenues. Et un jour, sans trop savoir comment, ça déborde. Pas forcément en larmes ou en cris — parfois juste en fatigue constante, en nœud dans la gorge, en pensées qui tournent sans fin.

Retrouver un peu de légèreté émotionnelle, ce n’est pas “se débarrasser” de ce qu’on ressent. C’est plutôt apprendre à faire de la place. À accueillir. Et ça se fait par petites touches, sans violence. Juste avec attention et douceur.

1. Reconnaître ce qui se vit en soi, sans le fuir ni le juger

On nous a souvent appris à être “solides” : à ne pas trop montrer, à encaisser, à minimiser ce qu’on traverse. Mais les émotions qu’on n’écoute pas ne disparaissent pas… elles se figent.

Alors la première étape, c’est d’oser regarder ce qui est là. Lui donner un nom. Je me sens dépassé·e. J’ai peur. Je suis triste. Je suis en colère.
Poser ces mots, c’est déjà alléger un peu la charge. C’est comme entrouvrir une fenêtre dans une pièce fermée depuis trop longtemps.

2. Revenir au corps, là où tout s’apaise

Le mental s’emballe, ressasse, anticipe. Le corps, lui, sait revenir ici, maintenant. Et il a ses propres clés pour nous ramener au calme.

Une respiration lente, posée, peut suffire à faire redescendre la pression.
Posez une main sur votre poitrine. Inspirez doucement par le nez en comptant jusqu’à 4. Expirez par la bouche sur 6. Recommencez cinq fois. C’est simple, mais souvent, ça change tout.

D’autres approches douces — comme l’EFT, la cohérence cardiaque, ou simplement marcher en pleine conscience — peuvent aussi ramener de la clarté quand l’émotion prend toute la place.

3. Nourrir ce qui vous fait du bien, aussi souvent que possible

Pas besoin de forcer la joie, ni de courir après le positif à tout prix. Mais se reconnecter à ce qui nous ressource vraiment, c’est essentiel.

Un morceau de musique qui touche. Une balade au grand air. Un moment créatif. Un souvenir doux. Toutes ces choses, même petites, sont comme des respirations pour le cœur. Et le cerveau, lui, s’en nourrit. Plus on lui offre de la douceur, de la sécurité, de la beauté, plus il crée des chemins vers ces états de mieux-être.

Et si vous n’y arrivez pas seul·e, c’est ok.

Parfois, malgré tout ce qu’on a lu, essayé, compris… il y a un verrou qui résiste. Parce que c’est ancien. Parce que c’est profondément enfoui. Ou parce qu’on ne se sent pas en sécurité pour aller plus loin seul·e.

C’est souvent là que l’accompagnement prend tout son sens. Dans cet espace où l’on peut déposer, explorer, se réparer.
Certaines personnes que j’ai accompagnées ont retrouvé un sommeil qu’elles pensaient perdu. D’autres ont transformé des schémas relationnels qu’elles répétaient depuis des années. Ce n’est pas magique. Mais c’est possible.

Et surtout : c’est un chemin qui peut se faire en douceur. À votre rythme. Sans pression.

D'une branche à l'autre

julie@dunebranchealautre.fr

tel 06 07 64 04 36

Me suivre